Au delà de la plaine enneigé
Dans le petit bois gelé
La fée des glaces
Se sent d'humeur salace
Avec de telles températures
Elle rêve d'un truc bien dur
Un tison bien ardent
Pour lui réchauffer le séant
Elle pense à la fée sans culotte, sa cousine
Une bien belle coquine
Qui vit dans une contrée lointaine
Où il n'y a nul besoin de mitaines
Mais ici, en plein hiver
Se balader les fesses à l'air
Est fortement déconseillé
A celle qui ne veut pas finir le con gelé
Brûlant d'un désir
Qu'elle ne peut assouvir
Elle cherche une solution
A sa frustration
Il y a bien le farfadet pervers
Qui cache divers ustensiles sous son imper
Mais aucuns n'est de bonne taille
Pour combler ses entrailles
Le castor est fort bien pourvu
Malgré sa forme plate incongru
Mais il préfère monter des barrages
Plutôt qu'une fée volage
Complètement désappointée
Elle s'envole vers les terriers
Demain, on se demandera chez les lapins
Pourquoi les carottes sentent le vagin
Cet intermède légumier
Ne l'ayant toujours pas rassasié
Elle part pour la tanière de l'ours
Et entreprend de lui tripoter les bourses
L'effet ne tarde pas à se faire sentir
Rapidement, se dresse un beau menhir
La fée exaltée et émerveillée
S’empresse de le chevaucher
Cependant, elle à beau écarter les cuisses
Elle ne peut pas enfourner une si grosse saucisse
Les dimensions sont disproportionnées
Elle insiste à s'en épuiser
Le frottement de cet obscène ballet
A raison de l'ours qui envoi la purée
Le jet a une telle pression
Que la fée se retrouve collée au plafond
Elle qui voulait une sensation forte
En est presque morte
Engluée de la tête au croupion
Elle regrette cette folle pulsion
Elle jure mais un peu tard
Qu'on ne l'y prendra plus
La prochaine fois qu'elle aura le feu au placard
Elle se contentera d'un doigt dans le cul.
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