Le malappris

Sur la route des esprits

J'ai croisé un malappris

Tout de noir vêtu

Et au regard perdu

Il n'avait que les os sur la peau

Et sa voix diffusait de sombres échos

Il cherchait son chemin

Vers un prétendu destin

Sa faucille à la main

Il avait tout du gredin

Par cette triste nuit

Ça sentait les ennuies

Tenant à la vie

Je restais bien poli

Pour ne pas fini dans le décor

Face à ce visage de mort

Mais ce n'était pas mon heure

Malgré les tambourinements de mon cœur

Et tandis qu'il s'éloignait

Je retournais mon sablier