top of page
Post: Blog2 Post
Photo du rédacteurLe Chat Mystique

Cendrier



Il était une fois, dans un lointain royaume, parce que c'est toujours comme ça, dans les contes, on ne s’emmerde pas avec la géographie. Un jeune garçon qui créchait chez son horrible belle-mère et ses deux abominables fils. Le pauvre gars n'avait pour chambre qu'une sombre cave envahi de rats et pour lit, qu'un tas de cendres poussiéreuses. C'est pour cela, qu'on le surnommait, Cendrier. En même temps, on ne connaissait pas son vrai nom et puis tout le monde s'en foutait.


Le garçon se tapait toutes les corvées de la baraque, il récurait les chiottes, briquait le sol et les murs, suçait le percepteur des impôts. Bref, une belle vie d'esclave à plein temps, toujours sous les moqueries et autres quolibets de ses deux faux frères.


Puis un jour, la princesse locale décida d'organiser un bal où tous les damoiseaux du royaume étaient conviés. Pourquoi ? Certains auraient pensé qu'elle se faisait chier dans son palace blindé où jamais rien ne se passait. La vérité, c'est que la princesse avait l'entre-jambe en jachère depuis trop longtemps et qu'elle rêvait de se faire pécho.


Quand la nouvelle arriva aux oreilles de la belle-mère, elle mit tout en branle pour fringuer ses deux rejetons comme des princes. Le malheureux Cendrier dût même confectionner lui-même les vêtements et pouponner ses deux frères pour qu'ils ressemblent à quelque chose. Car le garçon, en plus d’être une vraie fée du logis, avait un diplôme en couture et esthétique.


A la fin de la journée, après avoir trimé comme le dernier des larbins, Cendrier se retrouva dans sa cave. Lui aussi, aurait tant aimé se rendre au bal, Heureusement, apparut alors sa marraine la bonne fée. Ce qui était tout à fait normal. Depuis des années, il était traité comme la dernière des merdes et pas l'ombre d'une marraine. Et là, comme par hasard, elle apparaissait sortie de nul part.

Enfin bon, passons. Donc la fée marraine lui explique qu'elle peut l'aider à grand coup de baguette magique. Elle sort l'objet en question, on ne sait d'où et d'un petit geste dans les airs, les frusques du garçon deviennent de beaux atours. Un potiron qui traînait par là, lui aussi par pur hasard, se transforma en carrosse. Et les rats, qui bizarrement étaient aussi sur place, devinrent chevaux et cocher.

Cendrier, fou de joie allait partir quand sa marraine lui tendit un petit sachet. Une capote de cristal. Elle lui dit d'en faire bon usage et l'avertit que sa magie s'arrêtait à minuit pile, et qu'il devrait se faire la malle avant le douzième coup. Oui, normalement, c'était du verre et pas du cristal, mais là, on était dans un conte de luxe.


La princesse n'avait pas encore trouvé de bonhomme à son pied quand Cendrier débarqua. Fringuant comme il était dans son habit éclatant, il entra au bal tel Moïse, écartant la foule des prétendants. Personne ne le reconnut, et encore moins ses demeurés de frangins. Il s'avança en direction de la belle et sans cérémonie l’entraîna sur la piste pour une danse sensuelle. Après de longues minutes à virevolter de façon effrénée, sous les regards envieux de l'assemblée, la jeune femme chaude comme une bouilloire, l’emmena vers un balcon isolé. Cendrier, lui aussi était prêt à exploser. Il retroussa la robe de la princesse accoudée à la balustrade, enfila la capote de cristal et d'un violent mouvement de reins, entra en elle. Une nouvelle sorte de danse se mit alors en place, ponctué de cris de plaisir qui retentirent dans la nuit. Le jeune homme jouait de nouveau de malchance. Il n'avait pas fini de tirer son coup, que ceux de minuit se mirent à sonner. Se retirant prestement, les chevilles entravées par son pantalon, il s'étala sur le sol et perdit son préservatif scintillant. Il se rajusta comme il pu et s’enfuit rapidement, laissant la belle en plan.


Quand il arriva chez lui, le douzième coup résonna et la magie s’évanouit. Frustré comme jamais et ayant la tige toujours bandée, il perça le potiron et se termina dedans.


S'il y en avait une autre de bien frustrée, c'était la princesse. Ayant récupéré la capote de cristal, elle se mit en quête de son propriétaire dés le lendemain. Elle fit défroquer tous les hommes du royaume et les branla un à un pour les faire bander. Mais aucuns n'avaient le bon diamètre, pour rentrer dans l'objet cristallin. A la fin de la journée, éreintée, à la limite de la tendinite du poignée, elle se présenta à la demeure de la belle-mère de Cendrier. Évidement ses deux fils s’empressèrent de se défroquer, mais ni l'un, ni l'autre ne correspondait au diamètre désiré. Puis elle aperçu Cendrier. Ce dernier, à peine déboutonné était déjà dressé. La capote de cristal moula le membre comme un gant. Avant même qu'elle ne puisse dire le moindre mot, Cendrier la culbuta sur la table du salon, devant la vieille et ses deux fils abasourdis. Il la fit fis jouir à en fissurer les murs. La princesse au ange, l'épousa sans attendre. Et c'est ainsi que tout se termina. La capote étant lavable et réutilisable, Cendrier et la princesse vécurent heureux et sans enfants jusqu'à la fin des temps.


FIN

4 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comentarios


bottom of page